J’ai perdu mon chat et je veux adopter un chaton


Après avoir perdu leur chat, certains ne veulent plus jamais avoir d’animal domestique. D’autres ne peuvent se résoudre à un foyer sans colocataire à quatre pattes et songent rapidement à adopter de nouveau. Voici quelques conseils pour une adoption de chat qui se passe bien !

Quand un chat disparaît, le vide créé par son absence déclenche souvent un nouveau projet d’adoption. Parfois, les choses se passent comme si elles étaient « prédestinées » : notre chat disparait, nous vivons notre deuil, et un chat errant apparaît miraculeusement à notre porte un beau matin, ne demandant qu’à être caressé et choyé ! On se dit que ce chat nous a choisi, ce qui, d’une certaine façon, est bien réel : il constate que le territoire n’appartient plus à personne et qu’une famille va s’occuper de lui et le nourrir : il revendique donc ce foyer, et ses occupants !


Il faut cependant se méfier : le nouveau chat n’est pas l’ancien chat. Il est difficile de ne pas effectuer de comparaisons et de ne pas « combler le vide » avec ce nouvel animal. Il s’agit d’un être vivant qui, s’il peut aider à accélérer le processus de deuil et de guérison psychologique, n’est pas un médicament ni un instrument thérapeutique. L’accepter chez soi et l’adopter doit être une décision responsable, car elle engage sa vie. Il est exclu d’utiliser ce matou comme objet transitionnel, et de le mettre à la porte une fois la douleur passée ! Fort heureusement, le plus souvent, ce chat est adopté définitivement.


Si comparer le nouveau chat au disparu est fréquent, il convient d’en mesurer les conséquences réelles. Tant que le nouveau compagnon est nourri, confortablement installé dans son territoire et qu’il n’est pas mal traité, il peut s’accommoder de sa situation. Attention cependant, car les comparaisons avec l’ancien chat idéalisé peuvent amener à juger négativement le nouveau qui est « moins bien » : moins câlin, moins sociable, moins tout. Ceci est d’autant plus vrai quand le nouveau présente des problèmes de comportement, même légers. Mais vous le savez, nos matous sont très sensibles à notre humeur et à notre stress. S’il sent trop de tensions, s’il souffre de manque d’amour, il peut développer une forme d’anxiété qui va être à l’origine de troubles psychosomatiques. Si les fenêtres sont souvent ouvertes, il peut s’échapper et se mettre en quête d’un foyer plus aimant, ce qui viendra conforter votre idée que ce chat est un profiteur égoïste… en fait, il cherche juste une maison où il se sent bien, et qui veut vraiment de lui !


A la question : « devrais-je reprendre un nouveau chat après la mort de mon chat ? », nous vous répondons un grand OUI ! Prenez votre temps, pansez les plaies de votre petit cœur brisé, et adoptez quand vous serez prêt !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *